Visite médicale en Belgique

Catégories : FETICHISMES au pluriel Enema Lavement / Médical
il y a 4 ans

J'ai dernièrement recueillie un nouveau témoignage , venant d'une femme de mon age , c'est dans les vieux pots que se trouvent les meilleurs histoires , comme dirait un proverbe de chez nous ... Cela se passe dans le courant des années 60 à début 70 , entre l'age de 13 ans et celui de 18 ans , qui était à cette époque la fin des études obligatoires outre outre-Quiévrain .

Chaque année , nous subissions une visite médicale en athénée et athénée supérieur , comprenez là , le collège et le lycée ... Nous étions prévenues de cette échéance quelques jours avant par nos éducatrices scolaires . L'accent était mis sur l'hygiène en arrivant le matin à l’athénée , être parfaitement propres , sans oublier de sa laver les cheveux et les oreilles ... Les sous vêtements devaient aussi être impeccables , la haute culotte en coton et un soutien gorge large , le tout en blanc ...

Nous arrivions a l’athénée , pour huit heures , nous savions que nous n'avions pas de cours et n'apportions rien d'autre que les devoirs en cours . Le centre médical était de l'autre coté du quartier et nous nous y rendions à pied , accompagnées d'une éducatrice . A cette époque , nous devions marcher , contre les murs , en rang et en silence . Notre classe était ensuite séparée en 4 groupes de 7 a 8 environ , selon les effectifs . Chacun des groupes étant emmenés dans un service différent occupant un étage de cette battisse ancienne . J'étais toujours assez inquiète de m'y rendre et puis il y avait cette odeur typique d'un établissement médical .

Pour commencer , nous étions installées dans une petite salle d'étude , dont les hautes fenêtres donnaient sur la rue , nous sortions les devoirs en cours et commencions à nous atteler à notre travail scolaire . Une infirmière arrivait alors , un dragon , car ces infirmières étaient assez autoritaires et froides . Elle nous ordonnait de retirer les pulls over , les chaussures et en résumé , tout ce qui pouvait nous tenir chaud comme vêtements , les cols des chemisiers devaient êtres ouverts également .

L'infirmière prélevait dans la salle les deux premières et les emmenait se faire examiner , comme elle le disait . Mon tour arrivait une bonne demie heure plus tard , là aussi avec une autre camarade de classe , alors que les deux précédentes n'étaient pas encore sorties ... Nous entrions dans les cabines attenantes à la salle d'étude et fermions avec le verrou les portes . La porte opposée de chacune des deux cabines , donnait en fait directement sur la grande salle d'examens commune , celle ci restait ouverte , afin que l'infirmière puisse surveiller le déshabillage . Mettez vous toutes nues , lançait elle ! Il y avait sur les patères les vêtements et sous vêtements des camarades présentes dans la salle d'examens , nous devions accrocher les nôtres sur les patères restantes situées du coté opposé .

Contrairement aux préjugez et idées reçues , cela ne me dérangeait pas tant que çà de me retrouver toute nue pour subir des examens médicaux , il fallait s’exécuter sans broncher et se préparer , comme le disait cette infirmière . L'infirmière fermait la porte de la cabine dans laquelle se trouvait ma camarade , puis je devais sortir , dans la salle d'examens . Une longue salle d'au moins 15 mètres de long et 10 de large avec plusieurs tables d'examens , dont les deux du fond , posées tète contre les murs étaient occupées par mes précédentes camarades . L'une d'elle était entièrement recouverte d'un drap , jusque sur la tète et l'autre se faisait examiner par un médecin .

L'infirmière était claire et strict , on ne regarde pas ce qui se passe au fond et on garde les bras alignés le long du tronc . J'étais installée dans son espace , de façon perpendiculaire , c'est à dire les yeux dans le sens de la largeur de la salle et non de la longueur . Une autre dame , médecin , notait sur un registre blanc tous ce que l'infirmière lui annonçait . J'étais tour à tour pesée , mesurées sous toutes les formes , avant de passer à l'examen de la vue en lisant le tableau accroché au mur puis à la spirométrie . Simples petites formalités d'entrée avant de passer au bureau et de m'asseoir face à la médecin .

L'infirmière me plaçait sur les oreilles un casque auditif pour l’audiométrie , avant de passer l'entretien médical avec la médecin ...Bien disait elle à l'issue de cet entretien , va t'installer sur la petite table ... Je me levais et la médecin en profitais pour me lever les seins de façon assez brutale . Je lui expliquais que cela me faisait assez mal et elle me répondait que c'était fait pour ça , pour tester mes réflexes mammaires . L'infirmière et la médecin m'aidaient à monter sur la petite table munie d'étriers , je devais me placer à quatre patte puis abaisser mon buste afin de bien présenter mon fessier . Bien disait la médecin , on va te prendre la température .

Cela se passait en deux temps et je sentais bien que l'on ne me prenait pas la température pour commencer . Il s'agissait en fait de l'administration d'un suppositoire à la glycérine , voire de deux qui sortaient d'un réfrigérateur . Le thermomètre arrivait ensuite et était introduit sans trop de ménagement dans l'anus .L'infirmière écartait mes fesses et la médecin s'occupait de l'introduction des objets . J'étais ensuite allongée sur le ventre , les la tête pendant dans le vide , par les deux dames présentes . La doctoresse procédait a l'auscultation de mon dos avec un stéthoscope . Les deux dames me saisissaient de nouveau pour me retourner et me place sur le dos , les jambes pendantes dans le vide , avec le thermomètre en place dans le rectum . L'infirmière était assez maniaque quand à sa position et n’hésitait pas à le remettre en place . La première fois , j'ai poussée un hurlement de douleur , lorsque celui ci s'est brutalement redressé dans le rectum ... La doctoresse procédait ensuite aux auscultations de la poitrine , puis elle saisissait un maillet en caoutchouc pour frapper mes genoux et vérifier mes réflexes . Je devais ensuite écarter les cuisses et élever mon fessier afin que ces dames puissent retirer de mon anus le thermomètre .

Concernant cette partie , elle comportait selon les années des variantes . Sans doute deux années de suite , j'ai été examinée par le médecin qui habituellement officiait au fond de la salle . Il nous avait laissé l'initiative d'introduire les thermomètres , sans réelle surveillance de sa part . Cela devait se dérouler a quatre patte et il nous ordonnait de bien le pousser au fond de l'anus afin qu'il ne dépasse pas . L'auscultation du dos se passait de la même façon qu'avec sa consoeur avec les mêmes exigences ... Le retournement se faisait aussi à notre initiative , sans son aide et celui de l'infirmière , qui souvent papotaient au fond de la salle . Une année , j'ai même osée enlever le thermomètre pour me retourner , de peur qu'il ne se brise dans mon rectum , car je n'avais pas du tout confiance en sa solidité . Personne ne m'a vue faire et je l'ai discrètement réintroduit , lorsque je me suis retrouvée sur le dos . Pas vue pas prise .

La doctoresse procédait ensuite à un examen visuel de la vulve et lorsque j'étais plus âgée à un examen gynéco complet au spéculum avec les palpations vaginales ... Pareil pour le médecin , lorsque ces années là , je suis passée avec lui ... La suite se passait dans le cabinet de toilette , car il fallait prendre ses urines dans un gobelet et aussi déféquer avec l'aide des suppos ça allait . Il y avait dans le cabinet de toilette un bidet dans lequel nous devions nous laver les parties intimes avant de revenir dans la salle d'examens .

Je devais retourner sur la petite table en me positionnant a quatre patte . La médecin disait , on se détend et tout se passera bien ... Révulse ton anus et hop un tube froid entrait par là sans guerre de ménagement . Cela commençait par un petit tube , j'en déduit aujourd'hui qu'il s'agissait d'un anuscope à pince , car de ma position , il m'était impossible de voir l'instrument . Je pouvais sentir mon anus se dilater et cela me faisait assez mal. L'étape suivante était le rectoscope et là chaque année, j'en ai hurlée, même lorsque c'était le médecin qui me l'introduisait , il avait certes plus de tact que sa consoeur mais restait ferme dans ses actes ...

La dernière étape étaient les tables du fond , de simples tables de bois , plates recouvertes d'un drap blanc , changés entre deux patientes . Il y avait trois tables , une vide sur laquelle j’allais bientôt devoir m'allonger , et deux autres occupées par des camarades de classe complètement recouvertes d'un drap blanc , jusqu'à la tète . Le médecin m'attendait dans cette espace , non cloisonné et me faisait exécuter des exercices de motricité , complétés par une séance de 20 génuflexions . Je devais aussitôt m'allonger sur la table , il prenait mon pouls puis m'auscultait avant de relever ma tension artérielle une fois la recuperation terminée . Il procédait ensuite aux palpations de l'abdomen , des cuisses et des jambes ...

L'infirmière faisait l'aller retour entre le haut et le bas de la salle . Je décris le haut comme la partie ou nous étions introduites , là ou se trouvaient les cabines de déshabillage et le bas , comme la partie ou se trouvaient , alignées cote à cote les trois grandes tables . L'infirmière et le médecin , retiraient le drap couvrant ma voisine de table puis la desapareilaient . L’infirmière approchait alors le chariot de ma table et j'étais à mon tour appareillée de ventouses sur la poitrine et le ventre puis de s a n g les au niveau des chevilles et des poignets . Je subissais là un électrocardiogramme , le médecin vérifiait que le matériel était bien installé , puis le rouleau de papier millimétrée se déroulait . L'infirmière me recouvrait alors du drap et je passais comme cela le dernier quart d'heure de visite médicale .

Une fois terminé , je devais encore rester allongée sur la table , en attendant que celle avec qui j'étais entrée ai terminée ses examens . Nous repartions ensemble vers les cabines en frôlant le mur de la salle , il était interdit de regarder ce qui pouvait se faire , quoi que ...Nous pouvions ensuite nous revêtir et regagner la salle d'étude ...

Hélène

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